Rock Fest Barcelona 2016 – Santa Coloma de Gramenet (Parc De Can Zam), le 16/07/2016

Le résumé de la première journée : http://jy-étais.com/rockfest-barcelona-2016-santa-coloma-de-gramenet-parc-de-can-zam-le-15072016/

Samedi 16 juillet.

8h00 : le réveil est rude, la tête comme un compteur de gaz, le bide en vrac. Je traîne au lit. Nous descendons quand même déjeuner avant de… remonter dans nos chambres Laughing. Audrey qui est restée très sage la veille, ira faire un plouf dans la mer… 
Lorsque nous arrivons sur le fest vers 14h00, il fait déjà chaud. Heureusement qu’il y a un petit vent marin mais bon… fait chaud quand même !!!
Nous nous plaçons devant la scène pour le concert de Battle Beast. En attendant on suit celui de The Raven Age, qui se produit sur l’autre scène, sur l’écran géant. The Raven Age propose un metal assez moderne et mélodique. Sympa à écouter sans plus. A noter qu’un des deux guitaristes, un certain George Harris n’est autre que le fils d’un bassiste célèbre dont le groupe assure la tête d’affiche de la journée…
Je ne le veux pas dire mais je suis en train de cuire, pourquoi il n’y a pas de fest en hiver ?!?.
Heureusement que pendant le concert de Battle Beast, les organisateurs ont eu la bonne idée de prévoir des jets d’eau, histoire de rafraîchir les premiers rangs… Il y en a qui sont après les médiators, baguettes, setlists, moi je guette l’arroseur 🙂 .
Les finlandais nous proposent un set classique. Rien de révolutionnaire mais les compos font mouches sur scène (comme sur disque d’ailleurs) et il se dégage sur scène une joie assez communicative. Sa chanteuse Noora Louhimo assure le show, sa voix ne faiblit jamais malgré la débauche d’énergie déployée. Le bassiste, dont la voix s’apparente à celle de gros minet, nous sortira deux/trois blagues histoire de démontrer que le groupe ne se prend pas la tête et n’est là que pour le fun…
Encore un bon concert des finlandais.

Let It Roar
I Want the World… and Everything in It
Out on the Streets
Into the Heart of Danger
Fight, Kill, Die
Black Ninja
Iron Hand
Touch in the Night
Enter the Metal World
Out of Control

Maintenant, c’est au tour des Basques de Leize d’investir l’autre scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, le groupe formé à Zestoa ( près de San Sébastian) en 1983, distille un hard rock à la fois mélodique et énergique chanté en espagnol. Le groupe a publié une dizaine d ‘albums dont une compil’ et un live. Ceux qui apprécient (comme moi) la scène espagnole de cette époque, passent un très bon moment. Leize remporte un bon gros succès devant une foule déjà bien compacte à cette heure de la journée.

Je ne cache pas qu’Armored Saint est un des groupes que j’affectionne le plus en ce moment. Donc j’attends le groupe avec impatience. Démarrage en fanfare avec « Win Hands Down », premier single de l’album portant le même titre. On remarque d’entrée que John Bush a fait un effort vestimentaire, sobrement vêtu de noir. Toujours en jogging mais au moins ce coup ci, il n’y a pas de grosse faute de goût au niveau des couleurs 🙂 . On remarque aussi que les ricains rencontrent des petits soucis de son , ce qui agace quelque peu Joey Vera, c’est vrai que sa basse est pratiquement inexistante sur les premiers titres, de là où nous sommes placés. En plus de ça, la guitare de Jeff Duncan est par moment inexistante. Ce qui est vraiment dommage tant la paire Phil Sandova/ Jeff Duncan, qui mériterait d’être aussi reconnue que par exemple Dave Murray/Adrian Smith ou encore Glenn Tipton/K. K. Downing, délivre de superbes solos. John Bush est en voix et toujours aussi remuant. Malgré cela, le groupe se donne à fond et emballe le public qui en redemandera encore après l’ultime  » Mad House ». Mais ce ne sera pas possible, Armored Saint quitte la scène sous une belle ovation.

Win Hands Down
March of the Saint
Tribal Dance
An Exercise in Debauchery
Long Before I Die
Pay Dirt
Chemical Euphoria
Last Train Home
Left Hook From Right Field
Reign of Fire
Can U Deliver
Mad House

C’est au tour d’Unisonic d’investir les lieux. Et là c’est le seul groupe de tout le fest qui bénéficie d’un très bon son d’emblée. Tous les instruments sont à leurs places…Pour tous les autres groupes, il faut attendre le deuxième voire troisième titre pour avoir ZE son, sauf pour Armored Saint où ce fut un peu plus long… Le public espagnol (donc Catalan aussi 🙂 ) étant friand de metal teuton, pas la peine de dire que la bande à Kiske/Hansen remporte un vif succès. « March of Time » et « I Want Out » déchaînera la foule. Très bon concert.

For the Kingdom
Exceptional
King for a Day
Your Time Has Come
When the Deed Is Done
Star Rider
Throne of the Dawn
March of Time
I Want Out
Unisonic

Bon là, c’est Overkill… Et n’étant pas vraiment fan et ayant un petit besoin de faire une pause à l’ombre, nous sortons du site et allons nous abrité à l’ombre d’arbres dans le parc voisin. Pas mal de festivaliers ont la même idée… Nous suivons donc le concert d’une oreille… ben ça a l’air quand même bourrin 🙂 .  On respire lorsque cela s’arrête, du coup Barón Rojo, qui suit,  propose une musique d’ascenseur à côté de celle des Thrasheurs ricains 🙂 .  Nous regagnons le site et essayons de trouver une place pas trop pourri pour suivre le show de la tête d’affiche du jour, à savoir Maiden. Chose pas facile car il y a énormément de monde. Nous suivrons le concert d’assez loin, de toute façon je n’avais aucune intention d’être dans les premiers rangs…

Alors qu’habituellement il n’y a que cinq minutes entre chaque concert, l’attente est un peu plus longue pour Iron Maiden. Les premières notes de  « Doctor Doctor » d’UFO se font entendre… Ahhh! enfin ça va commencer. Les écrans géants diffusent la vidéo montrant le Ed Force One, prisonnier d’une jungle hostile, prenant son envol grâce à l’aide d’Eddie. « If Eternity Should Fail » ouvre de belle façon le show suivi de près par « Speed Of Light ». Bruce Dickinson remarquant la présence de français (pas nous, on est des gens discrets 🙂 ) lance  « We Love The Fuckin’ French » juste avant « Children Of The Damned ». Le set fera la part belle au dernier disque en date avec pas moins de 6 titres interprétés. Comme à son habitude Maiden propose un grand spectacle avec tous ses backdrops qui défilent entre chaque titre, les jeux de lumière, les Eddie, les flammes… Le son est nickel. Et comme on est un peu loin, les pitreries de Janick ne nous dérangent pas.
Après un « Iron Maiden » ravageur, c’est l’heure des rappels. Cela commence avec « The Number Of The Beast » puis « Blood Brothers » dédié aux victimes de l’attentat de Nice et plus généralement à toutes les victimes dans le monde… Le concert se terminera sur « Wasted Years » sympa mais quand même bizarre comme choix pour finir son show…
Bref, c’est un excellent concert que nous a encore une fois présenté les britanniques.

If Eternity Should Fail
Speed of Light
Children of the Damned
Tears of a Clown
The Red and the Black
The Trooper
Powerslave
Death or Glory
The Book of Souls
Hallowed Be Thy Name
Fear of the Dark
Iron Maiden

Encore:
The Number of the Beast
Blood Brothers
Wasted Years

Ayant retrouvé la patate, on fonce vers l’autre scène pour voir Loudness…
Ayant vu trois fois le groupe, la première en 1999 au Dynamo Open Air pour un concert nul à chier difficile d’oublier puis deux fois au Bang Your Head pour des concerts nettement plus convaincants.
Là, je dirai que ce fut une drôle de surprise, j’ai pris une énorme claque. J’étais loin d’imaginer le groupe en si grande forme. Les titres s’enchaînent rapidement, pas de temps mort, les musiciens sont au top. Alors que la setlist s’articule essentiellement autour de « vieilleries », on aura quand même droit à trois titres de « The Sun Will Rise Again » (2014) . La majorité des chansons sont « up tempo » et laissent aucun répit aux fans. Akira Takasaki est hallucinant… quel guitariste! La rythmique bastonne grave. Et rien que pour ça, je dirai que c’était le meilleur concert de la journée/soirée. Trop content, je me fous royalement de Rata Blanca qui suit. On décide de rentrer et tant pis pour Doro qui joue à 1H20…

Crazy Nights
Heavy Chains
The Sun Will Rise Again
In the Mirror
Let It Go
Got to Be Strong
The Power of Truth
The Law of Devil’s Land
Mortality
S.D.I.

Nous regagnons l’hôtel sans encombre puis dodo

La suite et dernière journée : http://jy-étais.com/rockfest-barcelona-2016-santa-coloma-de-gramenet-parc-de-can-zam-le-17072016/